AFFAIRE EDAINE LE LIEN INTERNET
AFFAIRE EDAINE CHAMBRE DISCIPLINAIRE
AFFAIRE EDAINE (SUITE): Conseil de l'ordre complaisant
DU NOUVEAU DANS L'AFFAIRE EDAINE
JUGEMENT EN CORRECTIONNEL (AFFAIRE EDAINE)
Témoignage de Madame michele edaine
BREF TOPO SUR MA SITUATION PERSONNELLE (H.F)
LA GAUCHE FERME LES YEUX (Pascal Lonca)
TEMOIGNAGE SUR LA JOURNEE D'ETUDE DU 25 MAI
LA MEDECINE EST GAREE.
(Slam de Thierry Robinson)
Je ne pensais pas souffrir.
Je pensais plutôt offrir
L’art de vouloir écrire
La volonté de vouloir dire
La bien-aisance de vouloir sortir
la chance de suscité le désir
De pouvoir se reconstruire
Au travers d’un univers
Où il existe que des pères vers
Pour partager alors un bon verre
Et se mettre à suivre un chemin vert.
J’ai contacté un CMP
De mon secteur dans sa santé
Celui de l’hôpital Erasme
En 2003, pour faire jaillir ses fantasmes
Et enfin avoir de vrais orgasmes.
Mais je n’ai trouvé que du sarcasme
En me délivrant surtout un traitement
Solian, Dépakote, Tercian et Olanzapine doctement.
Ce fut un véritable calvaire
Qui m’empêcha d’écrire des vers
A cause de leur main de fer
Aujourd’hui je leur déclare la guerre.
J’ai essayé d’aller dans les GEM
Groupe d’Entraide de Merde
Où vraiment chacun ne sème
Que ce que l’on ressent quand s’emmerde.
J’ai commencé par les Bipolaires
Toujours fourré à Saint-Anne
Pour écouter toujours le même air
Venant de ces grand pontes, des bananes.
Puis je suis allé chez Vivre
Pour que tout le monde veuille me suivre
Mais animateur ont cultivé ma douleur
Ont cherché à détruire mes valeurs
D’un partage aux grand honneurs
Me foutant à l’hosto sans cœur.
Puis j’ai fréquenté les structures
De cette association infâme
Qui ne connaît que la torture
Cette merde de l’UNAFAM.
Je croyais avoir trouver ma vraie valeur
Mais c’est sans compté que j’ai vu
Uniquement des gens sans aucune chaleur
Trouvant que mes idées vraiment pues
Car dire qu’il sortir de son trou
C’est allé contre le sens de cultiver les fous.
Je n’accepterais jamais la curatelle
D’un organisme qui se dit mutuelle
Ne donnant aucune explications
D’un faux déficit au trésorier en action.
Comment croire en une telle gestion
Quand on était seul, on avait plein d’action
Maintenant, il faut demander l’autorisation
Sans même pouvoir vérifier que les additions
Ont tenus compte des autres subventions
C’est dire la connerie humaine en pleine action
Me faisant croire fou en déraison.
Moi, je veux vivre libre
Parler tranquillement avec ma psy complice
Qui elle, comprend mon désarroi
Dans ce texte qui vibre
Pour démontrer ce que le supplice
De la solitude devient la proie
Des laboratoires
Des blocs opératoires
Des ondes vibratoires
Des supplices en isoloir
Pour détruire mon histoire
Par ces gens qui se disent notoires
Me refusant la victoire
Sans aucun moratoire.
On se croire sous le directoire
Coupant les têtes dans aucune gloire
Car qu’on se le dise
L’art est la meilleur façon de vivre
Car vivre aujourd’hui devient un art
Où tout se transforme en show-biz
Pour voir ces artiste devenir ivres
D’un succès parfois trop tard.
Si je veux continuer ma vie
Je laisser mes mais crever
La gueuler grande ouverte.
(N.B.:Il s'agit d'un travail artistique personnel. Ses propos, notamment vis à vis d'une autre association ne peuvent être considérés comme prise de position d'Advocacy France)
Nous avons reçu la chanson "la petite folie" accompagnant le mail suivant , que nous reproduisons avec l'accord de Mr Robertson : Mail de Mr Robertson
PETITE FOLIE
Y'a des hauts
Et des bas
C'est selon notre humeur.
C'est très chaud
Ces débats,
Tous c'la, pour cerner notre folie i i e
Quand la recherche m'a annoncé,
Que j'étais un bi-polaire
J'ai senti mon dos se glacer
Quand je m'envoyais en l'air.
Pourtant c'est vraiment terrible
De se sentir si fragile
De ce caractère horrible
Nous sommes coincés dans une bulle d'argile.
Quand on dépense le pécule du mois
En moins de quelques jours en croix
On entend les reproches en soi
La loi devrait lever son p'tit doigt.
Si nos envies sont massacres
De tout ce temps que l'on consacre
A des passions qui décollent en grâce
Pour se sentir invincible sans disgrâce.
Pourquoi toujours nous juger,
Dans vos principes qui nous sont enseignés
De tous nos droits que vous purgez
C'est nous les coupables que vous saignez.
Y'a des hauts
Et des bas
C'est selon notre humeur.
C'est très chaud
Ces débats,
Tous c'la, pour cerner notre folie i i e
J'ai mon cerveau à mille à l'heure
J'en suis las de cette douleur
Mais je suis un homme de valeur
De sa démarche n'est pas une terreur
Vous me voyez parler seul
Mais je ferais jamais la gueule
Allons rêvons dans mon p'tit train.
Quand je pète vraiment les plombs
Arrêtez de monter le ton
Restons calme dans nos pratiques
Sinon on va me mettre en psychiatrique.
Je ne suis pas un "Eléphant Man"
De nos humeurs qui en émanent
Partageons ensemble le quotidien
Cercles polaires, Capricorne nouveau méridien.
Donnez-nous un traitement
Ecoutez battre notre cœur
De l'étalon à la jument
Nous sommes tous frères et sœur.
Et des bas
C'est selon notre humeur.
C'est très chaud
Ces débats,
Tous c'la, pour cerner notre folie i i e
J'vais en bas
J'quitte le haut
Je vais changer mon humeur.
C'est trop chaud
Ces débats,
Bye, bye, je redescends en profondeur.
A Napoléon, Marilyne, Hector, Jean Claude Van Damne,
Winston Churchill, John Ford Kennedy et tous les autres.
Droits d'auteur accordés à ARGOS 2001.
CHRISTELLE ROSAR TEMOIGNE DANS MAXI
SAISINE DU CONTOLEUR GENERAL DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTE
TEMOIGNAGE DES PARENTS DE MEDHI
Je veux crier ma haine des neuroleptiques
Non ce n’était pas une piqure de moustique
Mais une injection de ce produit toxique
Aux effets secondaires inexistants ,
disent les soignants
Aux effets secondaires pervers , tout simplement ,
disent les patients
Abolie la pensée , abolie la sensibilité
Abolie la sexualité , abolie l’adversité
Oui Oui Oui disent les patients psychiatrisés robotisés
NON A L’ABOLITION DE LA VIE PSYCHIQUE PAR LES NEUROLEPTIQUES
OUI AUX MOTS QUI GUERISSENT LES MAUX
Mais il faut du temps , disait ma maman
Mais il faut de l’argent , dit le président
Et l’argent , ce n’est pas pour les humiliés , les dominés ,
Non l’argent , c’est pour les dominants , pour les gagnants
La psychiatrie de secteur. Expérience et critique d’un usager
Je tiens à dire avant toute chose que ce texte n’est surtout pas un procès des psychiatres, du personnel soignant et des travailleurs sociaux qui tous les jours tente de soulager des millions de malades en France du poids de leur souffrance. Le problème général avec lequel ils sont aux prises est un véritable nœud de vipères, et tous ne peuvent faire que, précisément, « ce qu’ils peuvent », à savoir qu’ils ne peuvent outrepasser les limites de leurs fonctions, résoudre l’insoluble, guérir l’inguérissable. Il s’agit bien d’une critique au sens plein du terme, basé sur une expérience de sept ans d’usager en psychiatrie. Cette expérience est nécessairement éminemment personnelle et locale (la ville de Caen) : aussi m’abstiendrai-je autant que possible de formuler des généralisations dans un domaine où, plus que dans tout autre, chaque cas est particulier.
Je dois dans un premier temps évoquer l’émergence de ma maladie, ses circonstances « conjoncturelles » pour m’efforcer dans un second temps d’évoquer ses causes probables plus profondes. Tout a commencé par ce que je nomme, en hommage au romancier Jean-Philippe Toussaint, une « réticence ». Réticence inexpliquée à sortir de chez moi lorsque je me battais pour arriver au bout de mon mémoire de maîtrise d’histoire de l’art contemporain à Tours, à rencontrer des gens, et de manière générale à agir. Cette réticence, qui me paraissait d’abord bénigne, est montée en puissance jusqu’à résulter à une véritable phobie sociale. Je vivais alors cloîtré chez moi, n’allant que de temps en temps faire des courses alimentaires, au pas de course et au prix de grands efforts. Plusieurs facteurs ont joués un rôle déterminant à ce moment-là : d’abord le discours anxiogène, omniprésent dans les médias, sur l’insécurité. Très vite, je me trouvai dans la situation tout à fait irrationnelle de guetter à chaque instant à la radio, à la télévision et sur Internet les signes d’une véritable guerre civile s’originant dans les « frictions communautaires » dont on parlait tant. J’écris « irrationnelle » car lors de mon retour à Caen, j’ai séjourné pendant plus d’un an chez ma mère dans un quartier périphérique réputé « à risques », et force m’a été de constater que la vie s’y déroulait paisiblement, qui plus est dans une atmosphère de grande solidarité, et qu’il y avait-là sans doute plus d’imagination, de volonté, d’avenir et de forces vives parmi la population jeune que chez les étudiants et autres « bobos » du centre-ville. Nos « quartiers » sont véritablement les laboratoires de la cité et de la citoyenneté de demain. Durant cette période, et même si je sortais peu, il ne m’est jamais rien arrivé, et ce séjour a énormément compté dans ma lutte contre la phobie sociale. Mon anxiété exacerbée a ensuite provoqué des attaques de panique graves. Le médecin généraliste qui vint chez moins après la première d’entre elles, sourd aux sensations de mort imminente, de décorporation et de déréalisation que j’avais éprouvées, conclut à un malaise vagal et ne me prescrivit qu’un anxiolytique mineur. Second facteur : à l’issue de mon année de maîtrise, qui m’a certes valu les honneurs (mention « très bien ») mais s’avéra psychologiquement exténuante, beaucoup des gens que je fréquentais, généralement des camarades d’amphi, ont déserté Tours pour s’installer à Paris. Mon isolement n’en fut que plus grand. J’étais absolument coincé : hors de question de sortir sans redouter une nouvelle attaque, de prendre les transports en commun, le train ; pendant ce temps, mes parents, ma mère en particulier, s’alarmaient au téléphone sans savoir que faire. Il a fallu, alors que j’étais véritablement à bout, que l’un de mes meilleurs amis, Ugo T., vienne me chercher en voiture de Caen, en pleine nuit. Dieu sait ce qui serait advenu sans son intervention. S’agissant des causes plus profondes, il est évident dans mon cas qu’elles sont familiales. Séparation précoce et pour le moins tumultueuse de mes parents, alcoolisme et violence paternelle… De fait, j’ai vite été intimement convaincu que la voie de la guérison était la thérapie systémique familiale, tant j’avais l’impression d’avoir été le « fusible », l’élément le plus faible d’une famille dysfonctionnelle. Outre le fait que cette requête laissait mon psychiatre tout à fait perplexe, le seul thérapeute compétent pour mener ce type d’expérience au Centre Hospitalier Spécialisé Bon-Sauveur de Caen n’exerçait plus, et n’avait pas été remplacé. Elle aurait été possible au Centre Esquirol du CHU de Caen, mais habitant Caen sud, je ne dépendais pas du bon secteur.
Alors a commencé mon (long) chemin vers le diagnostic juste et le traitement adapté.
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Nous sommes aux regrets de vous informer de la disparition de Monsieur Claude Ethuin.
Nous vous relayons le bel hommage rendu par Capdroits à ce militant historique d'Advocacy France
https://confcap-capdroits.org/2018/12/17/hommage-a-claude-ethuin/
ADVOCACY France
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